Mise en œuvre de cadre et guide suivants :

Le cadre de référence pour la qualité environnementale de l’aménagement et de la construction (CRQE) : il s’agir de créer les conditions favorables pour entrainer les acteurs du territoire vers le niveau d’ambition souhaité dans l’Eco-Vallée. Signature le 25 avril 2013 de la charte d’adhésion au CRQE par plus de 30 opérateurs et bailleurs sociaux.

Le guide pour la prise en compte de la biodiversité et des fonctionnalités écologiques dans l’Eco-Vallée : il s’agit de concilier le développement de la vallée avec le maintien ou la restauration des fonctionnalités écologiques et de la biodiversité en lien avec les espaces adjacents et de proposer aux acteurs les outils leur permettant d’anticiper dès l’amont de leur réflexion opérationnelle les exigences liées aux enjeux de la biodiversité.

Accompagnement des démarches écologiques suivantes :

L’engagement d’une démarche d’écologie industrielle : l’EPA a joué un rôle de stimulateur pour des coopérations entre acteurs économiques qui s’est concrétisé par une réponse à l’Appel à Manifestation d’Intérêt « Biens et services éco-conçus et l’écologie industrielle » du programme « Economie circulaire » de l’ADEME (dossier EIT PDV) avec deux projets coopératifs retenus en 2013 : « matières inertes » et « efficacité thermique sur la ZI de Carros ».

L’un des projets, accompagné très fortement par la Direction de l’Aménagement et de la Stratégie, consistait dans la création du pôle de valorisation de la biomasse forestière, portée par la SARL Coulomp & fils et par EDF Optimal Solutions.

Le but du projet était d’associer, sur le même site, une scierie et une unité de cogénération biomasse qui produira de la vapeur utilisée à des fins thermiques et de l’énergie électrique à injecter sur le réseau.

Cette unité de bois énergie, intégrée dans un complexe global d’activités liées au travail du bois, permettait la valorisation directe des sous-produits de fabrication de bois d’œuvre (écorces, sciures, etc…), la production de combustibles et d’énergies transformées (électricité, chaleur).

Ce projet, multi-activités autour du bois, devait largement contribuer à structurer la filière bois départementale, en cohérence avec la politique énergétique menée actuellement au niveau national et régional.

Ce projet répondait à la problématique très particulière de l’est PACA, et notamment du département des Alpes Maritimes, péninsule électrique qui ne produit que 10% de sa consommation globale d’électricité et à la volonté locale de devancer les engagements du Grenelle et porter la proportion d’ENR à 25 % à l’horizon 2020.